EDC de Yonbaïke

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Après l'écrit des "Mauvais" que ce soit du côté Rebelle (ici !) ou Impérial (là !), j'avais l'envie, moi aussi, d'écrire sur le vécu d'un personnage d'alignement mauvais se vivant comme a-sectoriel, offrant la troisième note de la valse. Merci pour les EDC et roleplays qui nourrissent, et bonne lecture. Article existant IG, mais sécurisé dans les données de Yon.

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Pourquoi aller en Orion ?
Pourquoi aller en Marran ?
La plupart y trouveront au final des apports identiques.
Des sensations d'appartenance. Des projets, des rêves, des contes.
Des choses qu'ils pourront appréhender comme étant une forme d'amour.





On y trouvera aussi des éléments communs tels que :

-Une construction sociale essentiellement basée sur des idéaux émotionnels
-Des mythes permettant de se parer de justesse morale dans les actions nuisibles
-Une méthodologie la plupart du temps douteuse et/ou cauteleuse
-Une opérationnalisation prenant peu en compte les données psycho et sociologiques
-L'absence de mécanismes d'évaluation ultérieure de l'efficacité des démarches

Ces éléments communs et le fonctionnement de la Ville en l'état actuel préviennent toute possibilité de victoire et de prise de pouvoir durable entre Orion et Marran. Par ailleurs, étant donné que le fonctionnement sociétal de la Fédération et de l'Imperium se recoupent au final sur assez bien de points, il est probable que le Secteur victorieux n'engendrerait pas de changement révolutionnaire de structure interne, d'autant qu'un triomphe militaire n'implique en rien une assimilation idéologique de la population vaincue.

Confortable, dans ce cas, est la position de ceux qui s'accrochent à une méthodologie, à une démarche de recherche et à des bonds évolutifs plutôt qu'à de quelconques idéaux fictifs, et sont aptes à se distancier de la ligne de front. La souffrance et la destruction ne sont alors pas recherchés en tant que tels, mais sont des moteurs d'innovation parmi d'autres, acceptés sans complaisance.

De par le besoin des participants de se sentir des protagonistes ayant une quelconque importance sur l'échiquier global, et du manque d'agentivité dans une guerre sans possibilités de victoire réelle, le conflit suscite l'innovation, les investissements et la demande ; il pousse aussi à reculer, même de manière inconsciente, les limites éthiques établies au point de départ. La plupart du temps, les personnes impliquées trouvent dans l'idée d'un bien commun ultime et de sacrifices nécessaires voire glorieux, une solution plus ou moins pérenne à la dissonance cognitive suscitée.

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En conclusion, pour toute chercheuse impliquée dans des recherches pouvant avoir une application militaire même lointaine, une guerre perpétuelle représente la meilleure des options, fournissant investissements, cobayes consentants, augmentation des marges d'action, et possibilité de récoltes successives de données d'expérimentation et d'essais de terrain. Les dégâts collatéraux et souffrances, sans être un objectif en soi, en deviennent également acceptables pour chaque individu impliqué.


Si leur histoire est de dates fracassantes, que la nôtre soit un flux continu hypothèse – thèse – démonstration – analyse – rétroaction et ajustement. Nous serons gagnantes de ce conflit tant que personne ne l'emportera de manière trop prononcée.