EDC de Pixelle

Voilà maintenant quelques mois que je suis ici, et jusqu'à présent la chose la plus importante était de réussir à me débrouiller seule, pour survivre...

Mais hier alors que nous passions notre soirée au cercle d'argent à parler d'amour, de joie et de révolution...Les zimps sont arrivés et le carnages à commencer. C'est sans doute pas la première attaque ni la dernière ...mais pour moi c'était une première...au delà des histoires qu'on n'avait pu me raconter...du concret quoi !

On peut philosopher des heures durant, se dire qu'on a pas peur, que nos idées nous renforcent...mais quand sur AITL tu commence à voir défiler le nom des gens avec marqué derrière : Assassiné....tout ce bla blas devient vite encombrant...et tes mains qui automatiquement s'emparent d'une arme ne répondent plus à aucune raison...c'est ton instinct qui prend le dessus.

Quand on su que les zimps étaient devant le bar...j'y croyait pas trop...un qui traîne par ci par là ça arrive mais là ...c'était bien plus qu'un égarement...ils étaient organisés près à tuer tout sur leurs passages...

J'ai senti cette violence que je méprise à peine, s'emparer de mon corps...plus aucun mot ne pouvait sortir...alors que je voyait certains du Bar partir à l’assaut...
Mais comment aurai je pu faire le poids ?...comment pouvais je espérer gagner face à ces monstres ?
Aucune raison...n'est suffisante à ce moment là rien ne peut vous résoudre ,à accepter cette situation de conflit...Seul d'autre gens peuvent vous empêcher physiquement de pas commettre l'irréparable...Je le savais j'étais trop faible, même pour pouvoir ne donner qu'un seul coup alors pour en recevoir ...mon cas aurait vite été réglé.

Rester caché fut encore pire...attendre des nouvelles de extérieurs, attendre de voir défiler un énième nom sur la nécrologie...pianoter à toute allure sur son com pour envoyer des messages d'adieux ou d'inquiétudes....
Les zimps ont sans doute gagnés leur coup hier soir, ils ont profités de notre insouciance...mais une révolte ne meurt jamais en un soir, elle se nourrit d'espoirs et de rêves....même dans les moments de conflit elle réaffirme ses désirs.

Au bout de quelques heures...quand tout c'est plus ou moins calmé, il fallait panser les blessures de ceux et celles qui étaient blessés, se remettre de ces émotions, ne pas sombrer dans la haine ou la mélancolie....je suis rentrée chez moi , les rues étaient si calmes ..J'ai pu constater que les zimps étaient venus me cambrioler ...un flingue que l'on m'avait donné manquait  !..Mais bon j'avais pas envie de m'attarder sur des détails matériels...quand le sommeil m'a emporté.
...au moins il était vivant