EDC de Laïn
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Dolor
L'adrénaline s'était emparée d'elle dès les premiers pas effectués dans le bâtiment. Une trappe discrète près d'un taudis dans le sud du secteur les a menés à ce qui s'apparente à une planque ou un laboratoire. Sans doute un mix des deux. Pas une âme pour éclaircir le mystère et pourtant, un matelas à même le sol et un oreiller qui suggèrent que l'endroit n'est pas désert.
Un terminal et deux néons suspendus par des câbles au plafond éclairent vaguement la pièce. Ni l'odeur de charogne ni la vue d'un cadavre non-pucé n'auront su amoindrir son excitation. L'elfe, envoûtée par la myriade de possibilité, en quitte presque la réalité.
L'alarme stridente ne la ramène pas au moment présent ; Son retentissement pénible est une ode à son enthousiasme retrouvé. Les tirs des gatlings au fond de la pièce : La promesse de l'absence de sa Némésis, occupée à en soumettre d'autres à son tourment. Rien que le plasma des fusils et les doigts habiles d'une vautour n'auront su faire taire en un cycle minutaire.
Des documents en pagaille et des termes inconnus, des mentions de produits mystérieux. Des noms, des références, des expériences... Et en plat principal, la révélation d'une porte dissimulée derrière de lourdes plaques d'acier. Une voie obscure menant à un ascenseur, et la découverte imminente de son contenu : Un large conteneur réfrigéré au milieu de nombreux caissons de plus petit gabarit.
Le savoir-faire vautour impressionne par son caractère unique. Mais l'elfe se surprit ici à admirer l'effort soutenu de bras fervents et curieux. A grands coups d'agrimensor, l'une des mystérieuses caisse blanche éclate pour révéler son trésor. Six fioles de verre alignées, malmenées par cette subtile manoeuvre. Leur contenu liquide, noir de jais, réveille sans effort la curiosité féline d'un clone pourtant d'un naturel si désabusé. Mais après le beau temps, le déluge.
La rencontre de l'air tempéré et de cette nébuleuse substance est explosive. Un sifflement menaçant s'élève tandis que le produit se dissipe dans l'espace confiné et l'embrume. Les premières effluves brûlent si intensément les lèvres et les yeux de l'elfe qu'elle n'ose même plus déglutir. Les toux se succèdent, la douleur contrit son corps pour cet excédent d'imprudence.
Lorsqu'un masque couvre son visage, il est déjà trop tard. Le reste de l'exploration n'est que fragment dans sa mémoire, vécue au travers d'une glace trouble et noirâtre. Puis le vide. A son réveil, c'est un masque qui oxygène son corps et une machine qui traite son sang. Le goût de cendre qui lui emplit la bouche n'est pas figuratif. La douleur qui l'étrangle bien réelle. Le temps s'étire. S'étiole. Les repères s'effacent. Une minute, une heure, deux, cinq, dix... Deux jours, trois, quatre...
Dolor
Un terminal et deux néons suspendus par des câbles au plafond éclairent vaguement la pièce. Ni l'odeur de charogne ni la vue d'un cadavre non-pucé n'auront su amoindrir son excitation. L'elfe, envoûtée par la myriade de possibilité, en quitte presque la réalité.
L'alarme stridente ne la ramène pas au moment présent ; Son retentissement pénible est une ode à son enthousiasme retrouvé. Les tirs des gatlings au fond de la pièce : La promesse de l'absence de sa Némésis, occupée à en soumettre d'autres à son tourment. Rien que le plasma des fusils et les doigts habiles d'une vautour n'auront su faire taire en un cycle minutaire.
Des documents en pagaille et des termes inconnus, des mentions de produits mystérieux. Des noms, des références, des expériences... Et en plat principal, la révélation d'une porte dissimulée derrière de lourdes plaques d'acier. Une voie obscure menant à un ascenseur, et la découverte imminente de son contenu : Un large conteneur réfrigéré au milieu de nombreux caissons de plus petit gabarit.
Le savoir-faire vautour impressionne par son caractère unique. Mais l'elfe se surprit ici à admirer l'effort soutenu de bras fervents et curieux. A grands coups d'agrimensor, l'une des mystérieuses caisse blanche éclate pour révéler son trésor. Six fioles de verre alignées, malmenées par cette subtile manoeuvre. Leur contenu liquide, noir de jais, réveille sans effort la curiosité féline d'un clone pourtant d'un naturel si désabusé. Mais après le beau temps, le déluge.
La rencontre de l'air tempéré et de cette nébuleuse substance est explosive. Un sifflement menaçant s'élève tandis que le produit se dissipe dans l'espace confiné et l'embrume. Les premières effluves brûlent si intensément les lèvres et les yeux de l'elfe qu'elle n'ose même plus déglutir. Les toux se succèdent, la douleur contrit son corps pour cet excédent d'imprudence.
Lorsqu'un masque couvre son visage, il est déjà trop tard. Le reste de l'exploration n'est que fragment dans sa mémoire, vécue au travers d'une glace trouble et noirâtre. Puis le vide. A son réveil, c'est un masque qui oxygène son corps et une machine qui traite son sang. Le goût de cendre qui lui emplit la bouche n'est pas figuratif. La douleur qui l'étrangle bien réelle. Le temps s'étire. S'étiole. Les repères s'effacent. Une minute, une heure, deux, cinq, dix... Deux jours, trois, quatre...
Informations sur l'article
Ethereum
22 Novembre 2024
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9☆
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Laïn (59☆) Le 23 Novembre 2024
Suite d'une trame animée IG.