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Gray Magic Woman
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Elle rôde, flâne et dort quand elle ne nourrit pas cette épave dérisoire qui lui sert de clone. Se perchant à des hauteurs qui ne peuvent être atteintes que par les méfaits d’une injection, ou deux, voire cinq.
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Liquéfiant son sang de cette substance psychotrope qui bouillit en elle, laissant dans ses miasmes narcotiques un zeste de vapeur toxique ; lui conférant le don d’arguer Smog et les fléaux qui l’entourent.
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Ses prophéties, ses bénédictions et à tort, ses malédictions, sont toutes reçues de la même manière. Cérémonie à huit clos, cloîtré dans un appartement aux allures de taudis et à la senteur défraîchit, d’humidité et de crasse qui regorge les coins les moins isolés.
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Lorsqu’elle entre en transe, le monde agonise à ses côtés. On se sent tiré vers des abîmes sans fin, ou notre âme devient à la fois l’ambroisie et le nectar vermeil. Prêtresse tourmentée, elle se met à jouer avec le sang et à s’oindre des cendres de sacrifiés.
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L’ivresse du moment la rend hagarde à nos yeux profanes mais elle sublime l’instant, faisant hommage aux idoles antiques pour gracier de ses divagations illusoires l’incorruptible Immortel.
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Elle est cette bête favorite, et de sa main doucereuse apposée sur notre poitrine, étire des ongles pareils à ceux des harpies. Venant se frayer chemin jusqu’à l’antre cadenassé, et dont elle seule a les clefs et mérite tous les secrets.
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Comme un remède à l’impureté, elle hante vos songes pour ne laisser qu’affable votre ressentit à son égard. Ornant sur votre peau les restes déchus d’âmes en perditions, pour finalement laisser le smog emplir vos poumons de cet éther si symbolique à ses yeux.
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Ainsi, vous vous retrouvez à l’orée du mysticisme, galvaudé par le fruit de son imaginaire qui prend pied dans votre réalité. Le poids de votre existence vous parait dès lors brumeux, comme ensmogué par l’air vicié.
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Puis c’est au tour de vos pensées et de votre conscience ; Et si d’apparence celle-ci avait des allures de temple intérieur, elle prendra forme en un funeste mausolée. Les piliers seront teintés de sa présence et les murs crieront son retour.
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C’est d’ailleurs dans celui-ci que repose l’essence de votre clone. Enchainée de part et d’autre par tant de mauvais choix, comme de souvenirs et d’espoirs qui graissent les chaînes voraces, ralentissant l’étreinte mentale.
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Étant désormais liés les troubles seront partagés et parfois même, c’est bel et bien votre apparition qui remplacera les bras de Morphée. À quérir de cette pâle froideur qui contrastait de votre ardent touché. De ces soirs où, lassés, vous vous laissiez vous éteindre sous le couvert d’un suaire.
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Bien trop préoccupé à chercher un but dans ce Labyrinthe sans issue dont vous vous êtes promis de vous y perdre à tout jamais.
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Et viens alors les regrets, et viens alors les regrets.
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Car en ouvrant les yeux, vous vous rendez compte que vous êtes le seul geôlier et condamné de cette prison que vous vous êtes vous-même imposé. Ni les moments d’extases, les cris, les pleurs, les Te Deum pourront mettre fin à ce supplice.
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Vous restez donc dans votre cellule, à offrir aux murs des morceaux de vos phalanges brisés et à abreuver les jonctions de votre sang. Le pas lourd, vous filez en direction de la salle de bain pour tenter vainement de noyer vos remords et regrets. Un air vous revient en tête, vous le chantonnez amèrement.
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Elle rôde, flâne et dort quand elle ne nourrit pas cette épave dérisoire qui lui sert de clone. Se perchant à des hauteurs qui ne peuvent être atteintes que par les méfaits d’une injection, ou deux, voire cinq.
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Liquéfiant son sang de cette substance psychotrope qui bouillit en elle, laissant dans ses miasmes narcotiques un zeste de vapeur toxique ; lui conférant le don d’arguer Smog et les fléaux qui l’entourent.
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Ses prophéties, ses bénédictions et à tort, ses malédictions, sont toutes reçues de la même manière. Cérémonie à huit clos, cloîtré dans un appartement aux allures de taudis et à la senteur défraîchit, d’humidité et de crasse qui regorge les coins les moins isolés.
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Lorsqu’elle entre en transe, le monde agonise à ses côtés. On se sent tiré vers des abîmes sans fin, ou notre âme devient à la fois l’ambroisie et le nectar vermeil. Prêtresse tourmentée, elle se met à jouer avec le sang et à s’oindre des cendres de sacrifiés.
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L’ivresse du moment la rend hagarde à nos yeux profanes mais elle sublime l’instant, faisant hommage aux idoles antiques pour gracier de ses divagations illusoires l’incorruptible Immortel.
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Elle est cette bête favorite, et de sa main doucereuse apposée sur notre poitrine, étire des ongles pareils à ceux des harpies. Venant se frayer chemin jusqu’à l’antre cadenassé, et dont elle seule a les clefs et mérite tous les secrets.
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Comme un remède à l’impureté, elle hante vos songes pour ne laisser qu’affable votre ressentit à son égard. Ornant sur votre peau les restes déchus d’âmes en perditions, pour finalement laisser le smog emplir vos poumons de cet éther si symbolique à ses yeux.
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Ainsi, vous vous retrouvez à l’orée du mysticisme, galvaudé par le fruit de son imaginaire qui prend pied dans votre réalité. Le poids de votre existence vous parait dès lors brumeux, comme ensmogué par l’air vicié.
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Puis c’est au tour de vos pensées et de votre conscience ; Et si d’apparence celle-ci avait des allures de temple intérieur, elle prendra forme en un funeste mausolée. Les piliers seront teintés de sa présence et les murs crieront son retour.
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C’est d’ailleurs dans celui-ci que repose l’essence de votre clone. Enchainée de part et d’autre par tant de mauvais choix, comme de souvenirs et d’espoirs qui graissent les chaînes voraces, ralentissant l’étreinte mentale.
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Étant désormais liés les troubles seront partagés et parfois même, c’est bel et bien votre apparition qui remplacera les bras de Morphée. À quérir de cette pâle froideur qui contrastait de votre ardent touché. De ces soirs où, lassés, vous vous laissiez vous éteindre sous le couvert d’un suaire.
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Bien trop préoccupé à chercher un but dans ce Labyrinthe sans issue dont vous vous êtes promis de vous y perdre à tout jamais.
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Et viens alors les regrets, et viens alors les regrets.
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Car en ouvrant les yeux, vous vous rendez compte que vous êtes le seul geôlier et condamné de cette prison que vous vous êtes vous-même imposé. Ni les moments d’extases, les cris, les pleurs, les Te Deum pourront mettre fin à ce supplice.
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Vous restez donc dans votre cellule, à offrir aux murs des morceaux de vos phalanges brisés et à abreuver les jonctions de votre sang. Le pas lourd, vous filez en direction de la salle de bain pour tenter vainement de noyer vos remords et regrets. Un air vous revient en tête, vous le chantonnez amèrement.
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Informations sur l'article
Inconscience
13 Janvier 2022
625√
18☆
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◊ Commentaires
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N0-1R (151☆) Le 13 Janvier 2022
Un uppercut haletant qui se laisse dévorer comme un biscuit. -
BB_24 (271☆) Le 13 Janvier 2022
« Well she moved in ways, that kept her there, in our minds for days, and weeks and months. » -
Allie (40☆) Le 13 Janvier 2022
Pouah. ♥ -
Vincent (7☆) Le 13 Janvier 2022
Un plaisir à lire. -
Stella (55☆) Le 14 Janvier 2022
Parceque je kiffe ce morceau de monsieur S, mais pas seulement, * !