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EDC de Amar

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Cacher

Une plume de phoenix

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Inutilisable IG sauf si on vous l'a raconté. Cet article n'a pas pour but d'être étoilé, vous pouvez laisser vos commentaires par contre. Il s'agit juste de récupérer ce texte à 2 mains alors que LDJ Varta delete. Simple hommage pour elle. Merci à elle pour tous les RP et je laisse un liens vers son EDC : http://www.dreadcast.net/EDC/varta
ELLE :
Assise dans mon appartement fraîchement aménagé, je caresse le piano de mes doigts. La pièce maîtresse de la décoration, le fil tenu qui me raccroche à la vie. Je viens de finir mes gammes, j'y ai passé un bon moment. Un sentiment de quiétude m'envahit, qui contraste avec les dernières semaines terriblement éprouvantes.
Le communicateur me sort de mes pensées
Bon, si tu as le temps ce soir. J'essayerais de voir ca.
Tiens... le vautour qui se décide à venir me voir. Il m'inquiète Amar ces temps-ci. Il n'a pas l'air en forme... il faudrait que je m'en soucie un peu plus. D'accord j'ai mes problèmes mais c'est pas une raison pour oublier les amis. Surtout que j'ai attendu longtemps qu'il se décide à venir voir mon appart pour y installer une petite IA, là il est disponible c'est l'occasion.

LUI
Encore une longue journée... Tout finir pour pouvoir partir tranquille. De toute manière que restait il ? Pas grand chose...
Le vautour regarda sa liste, doucement les choses se rayaient l'une après l'autre.

Une IA... Pourquoi j'ai accepté ce truc... Laisser une dernière marque en ville que personne ne verra ? Quelle idée... Me prouver que je peu y arriver surement. Enfin de toute manière, autant y aller. Un lien de plus à couper... Puis d'une pierre deux coups. Astaa m'a demandé de voir si elle allait bien.
Un com vite envoyé, un rendez vous prit.
Allez... Il faut bien que je fasse quelque chose pour elle avant de partir... Nombre de fois ou je l'ai laissé tomber...

ELLE :
C'est vrai que j'ai voulu une IA. Pourquoi, j'en sais rien ma foi. Enfin...
Je crois que c'est tout simplement l'envie d'avoir une présence à la maison. Un peu de compagnie, quelqu'un à qui dire bonsoir en rentrant...
La sonnette d'entrée me tire de mes pensées. Le voilà....
Oulà... rien qu'à voir sa mine, c'est clair que quelque chose ne va pas. Fatigué, les traits tirés, il a des cernes sous les yeux. Mmm... pas bon tout ça
Il fait l'effort de sourire pourtant.
Est-ce que ça va ?
Une simple question, qui pourtant a fait remonter à la surface toutes mes angoisses. Je sais que je dois répondre que ça va, merci. Et pourtant je m'entends dire...
Je fais aller. La journée ça va... mais quand je me retrouve seule le soir, la douleur que j'essaie d'enfouir en moi remonte et menace de m'engloutir.
Mince... qu'est-ce qui m'a pris d'être franche comme ça ?

LUI
Le vautour arriva fatigué las comme à son habitude.
Ha oui... Le sourire... Toujours le masque... Ce qu'elle est maigre... Je ne l'ai pas vu depuis si longtemps... Elle n'est plus qu'une ombre elle aussi...
Est-ce que ça va ?
Pourquoi je pose cette question bon sang ? Tu crois qu'elle va te répondre quoi ?
Un mouvement de surprise à la réponse, un sourcils légèrement froncé.
Pas ça en tous les cas...
Pourquoi elle m'a dit ça. J'ai envie de la rassurer, la serrer contre moi pour qu'elle ne se sente pas seule. Mais je n'ai pas le droit. Je ne suis plus rien, je ne lui apporterais que le malheur et la tristesse. Je vais partir, il lui faut quelqu'un de vivant pas un fantôme.
Reste fort, distant, ne flanche pas... Surtout pas...

ELLE :
Je sens que je l'ai touché là, avec ma réponse ridiculement franche. Nos regards se croisent.... je lis quelque chose en lui. Une détresse terrible, qui fait écho à la mienne.
Je l'invite à s'asseoir, le fais parler. Je connais sa situation déjà, et les épreuves qu'il a traversées. Je vais pas le laisser esquiver cette fois et dire que tout va bien. C'est idiot, je suis moi-même pas en état d'aider qui que ce soit... mais je lui dois bien ça, après tout ce qu'il a fait pour moi
Je met les pieds dans le plat, l'invitant à se confier. Une bouteille de skiwi peut aider en général. Je le sers.
Je sais déjà ce qui va pas. Mais il faut que ça soit toi qui le dises.
Après un silence, le vautour finit par lâcher
J'ai mal...
D'une main hésitante je caresse son dos. J'ai peur qu'il me repousse...

LUI
Pourquoi je lui ai dit ça. J'ai mal et alors ? Ca ne regarde plus personne. J’emmènerais cette souffrance avec moi

Une main se pose sur son dos, un frisson le parcours.
Non pas de contact, éloigne toi ! Reste... Non...

Le vautour ne bouge pas, incapable de prendre une décision.

Qu'est ce qu'elle veux que je lui dise ? Bon sang c'est clair non, je veux disparaitre, être seul, je veux m'arracher ce cœur qui ne fait que me faire souffrir, je veux effacer de ma mémoire les 8 ans que j'ai vécu avec ma femme pour pouvoir la laisser partir enfin.
Son com vibre dans sa poche.

Ca y est, c'est partit... Des reproches encore... Vivement que je disparaisse que tout cela cesse... Merci... J'ai faillit craquer la...

ELLE :
Il part... il vole encore au secours de cette rousse que je hais au plus profond de moi...
Ma main caresse le piano, je m'apprêtais à lui jouer un truc quand il a du partir. Tant pis, les quelques notes que je laise s'envoler tandis qu'il franchit la porte l'aideront peut-être à se sentir un peu mieux.
Imbécile... comme si la musique était la solution à tout. D'accord ça marche avec toi, mais qu'est-ce qui te dit que ça l'aidera vraiment ? Et comment, d'abord ?
Mon com sonne. Un autre rendez-vous m'attend... dire qu'on n'a même pas eu le temps de parler de mon IA.

LUI
Dehors sous la bruine.
Pourquoi mon cœur me serre encore... Pourquoi je ressens ce vide en moi encore plus flagrant. Je n'aurais pas du venir... Pourquoi bon sang...
Sur son visage, les larmes et l'eau de pluie se mélangent.
Retour à la maison.
Loin de tout. Une dispute, une de plus. Et alors ? La passion est toujours la, mais ce n'est plus cette douce chaleur, c'est un incendie ravageur qui nous pousse à nous détruire. J'ai décidé, ce sera moi qui brulerait en premier. Je ne supporte plus cette vie, je veux la quitter.
Elle repart fâchée. Je reste la dans mon canapé.

Pourquoi je repense à l'autre rousse... Pourquoi mes pensées me ramène vers elle... Je veux lui parler... Je veux lui apporter quelque chose... Cette présence... Je vais aller lui faire son IA qu'elle ne soit plus seule... Tant pis si mon ex femme m'en veux... Je veux faire ça pour elle.
Il envoie un com et attends fébrile la réponse.
Pourquoi mon cœur bat si vite...

ELLE :
Tu as encore le temps la ?
Un com, inattendu. J'ai tellement l'habitude de le voir disparaître durant des jours après une de nos entrevues que je n'en reviens pas de lire ça.
Il est tard, je suis fatiguée. Un instant, je songe à dire non, mais le souvenir de son regard me hante. Malgré notre tristesse, on passait un bon moment...
Un nouveau com m'arrache un sourire. Mais non t'as pas gâché la soirée idiot.
Pour la première fois depuis des heptates, je me suis sentie bien en présence d'un homme. Peut-être parce que je ne le vois pas comme un éventuel prédateur...
On visite l'appartement ensemble, on prévoit l'espace réservé à l'IA... il a l'air sûr de lui quand il parle de son travail. Un sourire m'échappe. Je veille à pas trop m'attarder dans la chambre, je sais pas pourquoi, je suis troublée....
Je t'avais promis un morceau de piano avant que tu partes non ?
J'entame une mélodie. J'ai envie de jouer pour lui ce soir.

LUI
Un autre com avant d'y aller.
Pas de souci.
Enfin te force pas hein ?
Je veux pas te déranger. Déjà que j'ai foutu en l'air la soirée...
Mais réponds moi que tu as autre chose à faire... Tu vois bien que je cherche à m'enfuir, laisse m'en l'occasion... Rejette moi s'il te plait... J'aurais la conscience tranquille.
Mais l'humaine ne lui offrit pas cette porte de sortie. Il retourna dans l'appartement, commença son travail.

La au moins je suis à l'aise. La technique, j'en oublie tout. Si seulement mon com ne vibrait pas toutes les 10 minutes pour me rappeler que je joue avec mon âme, je passerais un moment agréable.
Le vautour se retourne pour poser son regard sur la jeune femme alors qu'un sourire illumine son visage. Le temps se fige le temps d'un battement de cœur.
Ne sourit pas... Tu ne dois pas faire ça je t'en supplie... Mon cœur est mort, il ne doit plus battre.
Je t'avais promis un morceau de piano avant que tu partes non ?
La jeune femme s'installe derrière le piano avant que l'emplumé ai le temps de réagir, les notes s'envolent dans la pièce.

Pourquoi tu me fais ça.... Pourquoi tu as ce pouvoir sur moi ?
Doucement, quelque chose changeait au fond du vautour.

ELLE :
Je savais pas qu'il aimait la musique... Ses yeux me regardent, il s'est rapproché. C'est fou ce qu'il a l'air triste... j'ai presque envie de le prendre dans mes bras là.
On dirait que son masque est tombé. Il a cessé de se cacher, je le vois tel qu'il est vraiment. La musique se poursuit au rythme de mes doigts, je souris, détendue.
Pourquoi ces yeux ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? Arrête... j'ai pas besoin de ça. Les hommes m'ont tous trahie, déçue, trompée.... Je ne veux personne près de moi, personne ne doit subir ma maladie.
Je finis mon morceau, je sens qu'il va partir... non, je veux le retenir. Reste s'il te plait... Réfléchis, trouve un truc pour le retenir...
Tu aimes danser ?
Il paraît surpris. C'est vrai que c'est rare les hommes qui sont à l'aise avec la danse. Là c'est le moment de pas lui laisser le choix. Je met une valse et je m'approche de lui.

LUI
Une danse ? Mais pourquoi je m'enfuis pas ?
Sa main se tends pour réceptionner celle de la jeune femme. Instinctivement l'autre l'attrape par la taille.
Je n'ai dansé qu'une fois... A mon mariage... Pourquoi je le fais la ? J'aurais du partir.
Doucement, à la musique, les pas s'enchaînent.
Mon dieux qu'elle est légère... J'ai peur de la briser si je la serre trop fort. Et pourtant je me raccroche à elle comme si ma vie en dépendait.
La tête lui tourne.

Pourquoi ? Qu'est ce qui m'arrive ? Pourquoi j'espère que cette musique ne s'arrêtera pas ?
Mais toute chose à une fin. Le duo s'arrêta aussi mais sans se relâcher, s'observant, le souffle coupé.

ELLE :
Il est plutôt doué en fait. Je me sens bien dans ses bras...
Idiote, idiote, idiote. Mais tu fais quoi là ? T'as encore des sentiments pour le vieil elfe, ta relation avec ton meilleur ami n'est pas claire, et tu attends depuis une heptate que l'humain grognon te rappelle...
Alors pourquoi je n'ai qu'une envie, rester dans ses bras.... Qu'est-ce qui m'arrive ?
Je tend la main pour caresser sa joue. Je me sens idiote, je n'ose pas l'embrasser. Je rapproche mon visage pourtant.
On peut encore tout arrêter tu sais...
Il résiste, fallait s'y attendre. Mais j'ai plus le choix. De mon côté c'est trop tard, je sais que je suis captive de ce regard désormais. Je bafouille un truc.
Je... je sais mais... on passerait à côté de quelque chose, tu crois pas ?
Nos regards se croisent.

LUI
Nos regards se croisent.

A qui je voulais faire croire ça ? Il était déjà trop tard... Me mentir à moi encore ? Ou a elle ? Je ne sais pas... Je n'ai plus envie de savoir...


Oui...
Nos lèvres se rapprochent dangereusement. La tension monte...

ELLE :
Un oui. Je n'attendais que ça.
Je lui laisse pas le temps de se raviser, et pose mes lèvres sur les siennes. Nos souffles se mêlent, on se découvre. Mon coeur bondit dans ma poitrine.
Je me sens toute bizarre...
Un drôle de chaleur m'envahit.... je sais à cet instant que je n'aurai plus jamais envie de quitter ses bras.
Nos lèvres se quittent, on échange un regard, souriants.

LUI
Un instant hors du temps quand le contact s'établit.
Quelque chose craque en moi... Quelque chose repart...Je veux vivre... A ses cotés...
Le baiser s'arrête... Mais ce n'est que le début...
Varta....

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