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Forum Role Play » L'EMPIRE ET LES 9 SECTEURS, L’EMPIRE ET LE NEXUS

Pour le bien de l'Empire

Créé par Aversiste~1955 le 27 Septembre 2008 à 12:24

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Aversiste~1955 Posté le 27 Septembre 2008 à 12:24 #1
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[HRP] Vous avez certes d'autres chats à fouetter mais je poste ça quand même[/HRP]

Aversiste sortit du Coeur Solitaire extérieurement calme et froid. Mais il
ressentait une légère crispation d'estomac, une envie de mordre profondément dans quelque chose - n'importe quoi pourvu que ça saigne - ainsi qu'un shoot d'adrénaline parcourant le feu de ses veines.

Le plaisir de la traque et du meurtre prochain.

Mais ce qu'il allait faire, il le savait, était pour le bien de l'Empire : il avait un nettoyage à faire, une certaine rectification. Les hautes sphères dirigeantes ne doivent pas être aux mains de larves elfiques ou d'incapables.
Aujourd'hui il s'occuperait uniquement de ce deuxième type de personne, mais il n'en avait pas fini avec les premiers, loin de là. A vrai dire tout ce qu'il avait fait avant n'était en quelque sorte qu'un prélude à une haine
plus grande encore.
En dehors des vagues brulantes de sang corrosif, il ressentait une bonne dose de mépris.
Du mépris pour sa futur victime - son futur cadavre.
Du mépris pour ceux qui parasitent l'Empire dans le seul but de s'en mettre plein les poches.
Du mépris...


"Pour le bien de l'Empire." murmura-t-il.
Il respira un grand coup, la froideur du soir lui râpant délicieusement la gorge, et dirigea ses pas vers l'Avenue Impériale . Arrivé devant la porte en acier, il rentra le code exacte sur le digi - obtenu par complicité, retira la sécurité de son fusil à pompe et entra discrètement. Les cameras de surveillance avaient préalablement été désactivées, et les gardes "écartés". Il se dirigea vers les escaliers et monta directement dans le bureau. Pas de chance pour sa proie, il connaissait les lieux comme sa poche pour y avoir été de nombreuse fois par le passé, mais elle ne pouvait pas savoir bien sur, ils ne s'étaient jamais vraiment rencontrés.
Il rabattit la porte d'un mouvement brusque et tira une première salve de chevrotine au jugé, cherchant plus à inspirer l'effroi par l'effet de surprise. Il rechargea l'arme d'un claquement sec, expédiant la douille vide et fumante contre le sol, et acheva l'outrillienne qui lui faisait face.
Le coup précédent l'avait atteinte au bas ventre, emportant avec lui une partie du bureau en bois. De longue écharde s'étaient planté dans la chaire tendre, faisant ruisseler du sang vermeille... Ô suprême tentation de la chaire...

La vie avait quitté le corps de Vaduz.

Il s'enfuit des lieux et dévala l'escalier pour retourner dans la rue, laissant les portes ouvertes, au cas où quelques pillards se décideraient à lui rendre le beau service de remplacer les traces de son passage par les leurs. Une fois arrivé suffisamment loin de la DOI, il reprit une allure plus calme et s'assit sur un banc publique, au milieu d'une petite place désertée. Les quelques arbres maigrichons qui tenaient encore malgré la pollution et la pression immobilière donnaient une étrange impression de force à ce lieu, l'apaisant. Le gnoll sortit son deck, patienta le temps de l'allumage et tenta une connexion à la matrice.


Connexion en cour :
[.....]
[.....]
[.....]
[.....]
[.....] Connexion opérationnelle

"Ah quand même..."
Aversiste chercha quelques instants, sélectionna un de ses contacts et lui expédia un message.
Nettoyage débuté.
Natacha~5895 Posté le 27 Septembre 2008 à 17:19 #2
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Vingt heure et quatorze minutes. C'est l'heure à laquelle la caméra qui surveille l'entrée de l'hôpital a dû m'enregistrer dans sa base de donnée.
Le droïde qui se charge de l'accueil me propose un café en attendant l'arrivée de mon ami médecin, je refuse poliment. Quelques minutes plus tard, il passe la porte de la salle d'attente. Il n'a presque pas changé après toutes ces années, toujours le teint mat, les dents blanches et aucune perte de cheveux malgré la cinquantaine d'années passées dans cet hôpital. Je souris à cette personne qui m'a sauvée de la mort par le passé, lui fait semblant de s'en préserver en se faisant poser des implants organiques et mécanique afin de ne pas paraître trop vieux. On se dirige tous les deux vers l'un des nombreux ascenseurs de l'hôpital, puis l'on descend au sous-sol. Les portes de l'ascenseur s'ouvre, on s'engage dans un long couloir blanc et éclairé par des néons qui émette une douce lueur jaune. Après avoir passé quelques portes, j'entre enfin dans la pièce où se trouve la personne que je cherche. Elle est là, allongée sur une table, nue. Mon hôte me fait un briefing, morte d'hémorragie à cause de son bas-ventre complètement éclaté, gros calibre, le même genre qui pourrait tuer un Troll en train de charger. C'est bien elle, empreinte digitale, empreinte dentaire, ADN, tout y est. Aucun trace de greffes quelconque, d'implants, ou de circuits électronique, ce qui correspond à son dossier médical. Je le remercie puis je quitte l'hôpital. Dehors je m'allume une cigarette, tout ceci n'est que le début d'une fin.